Le 18 septembre 2017, le cyclone tropical Maria a touché la Dominique en tant que tempête de catégorie 5 avec des vents dépassant 277 km / h. Le gouvernement a confirmé la mort de 31 personnes et 37 personnes ont été portées disparues.
Suite à une demande officielle le 25 septembre 2017 du gouvernement de la Dominique pour une assistance post-catastrophe, l'Union européenne (UE), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la BM / GFDRR ont soutenu le gouvernement à entreprendre une évaluation en collaboration avec l’Agence de gestion des situations d'urgence en cas de catastrophe des Caraïbes (CDEMA) et la Banque de développement des Caraïbes.
Financée par le programme ACP-UE NDRR, l'évaluation post-catastrophe a conclu que le cout total des dommages s'élevaient a EC$2,51 milliards (930,9 millions de dollars) et les pertes a EC$1,03 milliard (380,2 millions de dollars), correspondant à 226 pour cent du produit intérieur brut (PIB) du pays en 2016. La plupart des dommages ont été subis dans le secteur du logement, 38 pour cent, et environ 90 pour cent du parc immobilier du pays a été endommagé. De plus, les services d'électricité ont complètement cessés à la Dominique à la suite de l'ouragan Maria, en raison de dommages graves étendus au niveau du réseau électrique.
Les résultats de l'évaluation post-catastrophe ont été présentés lors d'une conférence de haut niveau CARICOM-ONU à New York en novembre 2017, avec l'objectif de mobiliser du soutien et des engagements pour aider les pays des Caraïbes dans leurs efforts de reconstruction et de résilience.
L'évaluation post-catastrophe a aidé au le développement d'un plan d'action et d'une stratégie de relèvement de la Dominique et à la mobilisation de ressources auprès des institutions financières et des partenaires au développement. Ce dernier comprend le financement par la Banque mondiale d'un prêt de relèvement d'urgence pour la reconstruction des logements, d'un programme d'agriculture d'urgence et un financement supplémentaire pour un projet de réduction de la vulnérabilité liés aux catastrophes.