Le 14 août 2017, une convergence tropicale dans la région de Régent à la périphérie de la capitale sierra-léonaise de Freetown a entraîné la chute d'une partie de la montagne du Pain de Sucre. Une combinaison de pluies torrentielles et de constructions non réglementées sur les flancs de la montagne ont endommagé sa structure, entraînant des glissements de terrain et des inondations, tuant 493 personnes et laissant 600 autres personnes portées disparues et plus de 3000 personnes sans abri.
Dans les jours qui ont suivi l'événement, de fortes pluies ont continué à tomber sur Freetown, augmentant le risque de nouveaux glissements de terrain et limitant l'accès aux zones touchées, ce qui a entraîné une augmentation du nombre de personnes déplacées.
Le gouvernement sierra-léonais a demandé du soutien pour entreprendre une évaluation rapide des besoins suite aux coulées de boue et aux inondations et d’élaborer un cadre de relèvement des inondations, financé par le Programme ACP-UE NDRR. L'évaluation rapide des besoins a débuté le 24 août, sous la direction de la Banque mondiale en partenariat avec toutes les principales entités gouvernementales, comprenant le Bureau de la sécurité nationale et les entités gouvernementales responsables de la protection de l'environnement et de la forêt, telles que l’agence de protection environnementale, le Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement, le Ministère de l'agriculture, des forêts et de la sécurité alimentaire et l'Autorité nationale des aires protégées , ainsi que les Nations Unies et d'autres partenaires de développement.
L’évaluation a mis en avant une estimation économiques des pertes et dommages dus aux glissements de terrain et aux inondations, s’élevant à 31,65 millions de dollars. Le glissement de terrain a entraîné la destruction de 349 bâtiments et les trois principaux secteurs les plus affectés en terme de pertes et dommages étaient ceux du logement (15,4 millions de dollars), de la protection sociale (4,85 millions de dollars) et de la santé (4,7 millions de dollars).
L'évaluation a été présentée le 8 septembre 2017 au gouvernement sierra-léonais, celui-ci comprenant le Président Ernest Bai Koroma, le vice-président, les ministres et hauts fonctionnaires concernés ainsi que des agences des Nations Unies.